La pompe apomorphine
La pompe à apomorphine consiste en une administration continue d’un traitement dopaminergique, par voie sous-cutanée avec une seringue électrique. La mise en place de ce traitement est, selon les cas, réalisé en ambulatoire ou au cours d’une hospitalisation de 5 à 10 jours. La pompe apomorphine est le plus souvent mise en route le matin et retirée le soir, dans certains cas elle peut être proposée uniquement la nuit ou bien toute la journée. Un ou une infirmière libérale sera en charge de la mise en place et du retrait de la pompe. Le patient ou un aidant peut également demander à être formé à ces gestes techniques. Un prestataire de santé accompagnera le patient tout au long de ce traitement et assurera la coordination avec l’infirmière libérale (ou l'infirmier libéral) et le neurologue.
La pompe à duodopa
La pompe à duodopa consiste en l’administration du traitement (lévodopa + carbidopa) en continu sur la journée au moyen d’une pompe reliée à une gastrostomie. La cassette de duodopa doit être changée tous les matins avant la mise en route du traitement, un ou une infirmière libérale sera en charge de ce changement. Un prestataire de santé accompagnera le patient tout au long de ce traitement et assurera la coordination avec l’infirmière libérale (ou l'infirmier libéral) et le neurologue.
La stimulation cérébrale profonde
La stimulation cérébrale profonde, ou neurostimulation, est une technique mise au point en France dans les années 1980 au CHU de Grenoble par le Pr BENABID (neurochirurgien) et le Pr POLLAK (neurologue).
Cette technique peut être proposée à certains patients répondant à des critères relativement stricts.
Ce traitement consiste en l’implantation d’électrodes intracérébrales reliées à un stimulateur sous-cutané. (PHOTO stimulateur). Il est important de préciser que cette chirurgie ne permet pas de guérir de la maladie, la stimulation va permettre de « mimer » l’action du médicament de façon continue.
Si le neurologue estime qu’un patient présente les critères requis, il lui proposera un "bilan d’opérabilité" afin de confirmer les critères. Ce bilan sera effectué au décours d’une hospitalisation de 4 à 5 jours au cours de laquelle des examens complémentaires seront réalisés notamment un test à la dopa, une IRM, une évaluation neuropsychologique et une évaluation psychiatrique.
Les dossiers des patients sont ensuite discutés au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP). Si l’indication est validée, le patient rencontrera ensuite l’équipe de neurochirurgie spécialisée dans les mouvements anormaux, dirigée par le Pr Philippe COUBES, qui sera en charge de l’intervention chirurgicale.
Le déroulement du parcours du patient en projet de neurostimulation est détaillé dans ce document : Le traitement par stimulation cérébrale : Informations aux patients et à leurs familles.